mercredi 10 juillet 2013

Résurrection!

Non, mon absence prolongée n'est pas due à ma mort soudaine ou à une maladie soudaine et fulgurante. Non, le fait que je viens de perdre le peu de personnes qui me suivent ici est la conséquence d'événements plus joyeux et positifs.
Déjà, j'ai appris que j'ai à faire mes valises pour m'exiler au fond de l'Alsace suite à ma réussite insolente au concours d'entrée de la formation que je briguais. Je suis donc à la recherche d'un point de chute sur Mulhouse pour la rentrée prochaine et pour ceux qui ne le saurait pas Mulhouse-Paris c'est long, très long même en TGV. Donc une grande partie de mon temps libre de ces dernières semaines a été consacré aux moyens de transport pour me rendre dans cette belle ville et à Colmar aussi parce que je ne me refuse rien.
Ensuite, je ne sais pas si vous avez remarqué mais depuis quelques jours il fait BEAU. J'ai donc encore moins envie de rester devant mon écran d'ordi, d'autant plus que j'ai d'autres choses à faire comme progresser en chinois afin de quitter le niveau 0.5 que je me suis moi-même attribuée. Comme ça, avec un peu de chance, à 80 ans, je serais peut-être capable de lire Le Petit prince en chinois ce qui ne me servira à rien puisque je l'ai déjà lu en français.
Enfin, à tous ces éléments est venu se greffer (ou étais déjà présent) la préparation et la soutenance de mon mémoire qui fait maintenant partie du passé (YES!) mais qui a failli me conduire aux portes de la folie comme l'attestent ces quelques dessins que j'ai retrouvé récemment en tentant un exorcisme. On y retrouve de parfaits inconnus, des personnages de film et des connaissances qui m'obsèdent.




vendredi 14 juin 2013

Essayer d'atteindre la perfection

Depuis que je fais de l'aquarelle (ça fait déjà pas mal de temps), j'ai découvert qu'en peinture, le mieux est l'enemmi du bien. Je ne sais jamais quand m'arrêter et je ne compte plus le nombre de dessins que j'ai gâché parce que j'ai voulu rajouter une dernière touche. En aquarelle particulièrement, ça pardonne rarement parce que l'intérêt de cette technique c'est sa transparence (gros poncif) et plus on met de couche moins cela reste transparent (et en plus on prend le risque de réactiver la couleur d'en-dessus et de tout mélanger). Donc, maintenant, je me force à laisser un temps d'attente entre chaque étape. Pour les gens perfectionnistes, Photoshop est une grande invention. Je suis pas très douée et je n'ai que la version de démo fournie avec mon ordi mais elle me rend déjà bien service. En fait, je me sert surtout pour retoucher les dessins papiers que je scanne. Voici un exemple des petites modifications que je juge nécessaire d'apporter.

Dessin non retouché


Dessin avec quelques retouches (les trouverez-vous?)

mardi 11 juin 2013

Saisir sa chance

Parce que demain je part sur le front de l'est. Parce que je passe un examen qui pourrait changer ma vie (en tout cas, ma vie de l'année prochaine). Parce que je balise à mort et que je pars à 4 h du mat'.
Juste un dessin comme un mantra, pour me réconforter. Je l'ai peint ce weekend entre deux révisions.
Parce que quoi que je fasse ("où que je sois..." non c'est pas ça) je ne ma lasse jamais de dessiner et de peindre et ça, c'est déjà ça.


lundi 10 juin 2013

Retrouver des vieux dessins

Il y a longtemps (en fait en septembre dernier) je m'intéressais beaucoup aux Indiens d'Amérique. Ce n'est pas que je ne m'y intéresse plus aujourd'hui mais j'ai trouvé d'autres choses à faire. J'ai un livre de photographie de Edward Curtis, un américain qui a passé la majeure partie de sa vie à prendre en photo des tribus indiennes avant qu'elles ne disparaissent. Ses clichés sont très beaux et très touchants. L'oeuvre d'origine forme une véritable encyclopédie en plusieurs tomes dont je ne veux même pas imaginer la valeur aujourd'hui. Mais récemment, les éditions Taschen en ont réédité des extraits, surtout les photos en fait, dans un beau livre et c'est celui-là que j'ai. Ce livre a été la source d'inspiration des dessins ci-dessous.












dimanche 9 juin 2013

Laisser couler

Si vous vous demandez quelle est l'image de fond de mon blog la voici:


Pour une fois, j'ai essayé de peindre directement à l'aquarelle sans passer par la case dessin. J'avais déjà une idée dans la tête de ce que je voulais représenter mais c'était quand même assez stressant. Et en même temps, j'ai aimé le fait de ne pas avoir à flipper de dépasser en peignant. Promis, le weekend prochain je réessaie! 

vendredi 31 mai 2013

I Amsterdam

Comme vous le savez peut-être (ou pas), je suis allée quelques jours à Amsterdam il y a maintenant trois semaines. Ne l'ayant pas fait plus tôt, je pensais écrire un compte-rendu de ce premier séjour aux Pays-Bas. Mais bon, ça ne serait qu'un énième compte-rendu de voyage de plus et je ne pense pas avoir le talent pour rendre la chose intéressante. Je vous dirais juste que j'ai beaucoup aimé la ville, que je trouve que le hollandais est une jolie langue, que je suis frustrée de ne pas avoir loué de pédalo pour faire la tournée des canaux et que j'ai découvert sans doute la seule ville au monde où les vélos sont plus dangereux que les voitures.
Au lien de développer cet insipide compte-rendu qu'est le récit de vacances (et qui de toute façon ne vous intéressera pas), je vous montre quelques tampons qui m'ont été inspirés par cette ville, qui est aussi celle de l'illustratrice Gertie Jaquet, une grande spécialiste des tampons encreurs. Je vous recommande la visite de son blog.







croquis fan-art

Je suis en train de relire La Rose de Versailles. J'aime beaucoup ce manga malgré, ou à cause de, son côté outré et kitsch. Récemment, j'ai cherché la série animée Lady Oscar qui en est l'adaptation et à la place je suis tombé sur le film (avec des vrais acteurs dedans) réalisé par Jaques Demy. Et comment vous dire.... Si vous trouvez déjà que le manga est le comble du ridicule et du kitsch, alors le film va vous tuer!! Disons que le manga semble très réaliste par rapport au film.
Pour l’instant, je n’ai pas encore réussi à le visionner en entier, ça me semble dommage de le regarder toute seule, les occasions de rire devant un bon nanar sont si rares. De plus, le fait que l’acteur interprétant le personnage d’André ressemble à une de mes connaissances rajoute une dose d’humour imprévue. Il faut dire que dans le film André a exactement le QI qu’une endive (et la même variété d’expression aussi).
Donc, quand j’ai dessiné ça, je me suis plantée et si Oscar ressemble plus ou moins à sa version manga, André, lui, est clairement inspiré du film.

vendredi 17 mai 2013

Dinoiseaux

Je me rappelle très bien un des mes premiers caprices de quand j'étais petite: c'était juste avant de partir en vacances avec mes grands-parents et ma mère nous avait offert des livres à mon frère et à moi. A cette époque (j'avais huit ans) j'adorais déjà lire donc ça aurait dû me faire plaisir mais il se trouve que nos livres étaient différents: mon frère avait reçu une Encyclopédie des dinosaures et moi j'avais droit à La Vie des hommes préhistoriques. C'était un bon livre mais que valent nos ancêtres face aux dinosaures pour une gamine de huit ans qui venait de voir Jurassic Park?
Tout ça pour vous dire qu'on a passé les vacances sur le livre de mon frère, s'en inspirant pour réaliser de nombreuses fresques à la gloire de nos sauriens préférés que mes grands-parents doivent toujours avoir chez eux quelque part. Quelques années plus tard, j'ai lu mon livre et j'ai appris plein de choses. Ah, et ma mère a fini par m'acheter l'Encyclopédie que j'ai toujours chez moi.


Et maintenant, je ne peux que constater avec regret que je suis nulle pour dessiner les dinos et que les miens ressemblent plus à des oiseaux hybrides.

mardi 14 mai 2013

Jeanne

Juste une note pour vous dire, en passant, qu'aujourd'hui étant mon anniversaire, j'ai décidé de consacrer cette note à mon homonyme célèbre: Jeanne d'Arc. C'est un peu ma sainte patronne pour tout vous dire bien que je n'ais pas pour projet d'avenir de bouter les anglois hors de France et que je sois un peu vieille pour aller sur le bûcher.
Dessin moche et raté mais qui a servi pour l'aquarelle ci-dessous.

Donc, je vous parle de Jeanne d'Arc, ou devrais-je dire Jehanne, mon personnage historique préféré et même que je suis trop fière de porter le même prénom. Je suis d'autant plus triste que cette héroïne ait été récupérée depuis longtemps en France par le Front National. De plus, je trouve ces gens très mal informés des réalités historiques lorsqu'ils brandissent le drapeau bleu-blanc-rouge à côté de la statue de la Pucelle. Je ne suis pas spécialiste en histoire mais il me semble que Jehanne n'a jamais connu ce drapeau et que de toute façon elle portait sa propre bannière.
Et de toute façon, je pense que la vénération de la Pucelle par les milieux de droite (d'acc', très très à droite) comme la sainte qui a bouté l'étranger hors de France est très réductrice. Jeanne c'est autre chose, c'est un miracle vivant à son époque, vous pensez une femme avec des habits d'homme (principal motif de sa condamnation, il faut le rappeler)! D'ailleurs, la plupart des peintres l'ayant représenté la font apparaître avec une sorte de jupe à son armure, voire les cheveux longs ce qui n'est pas des plus pratiques pour enfiler son haume.
De là à la considérer comme une icone féministe, il n'y a qu'un pas que je me garderai bien de franchir parce que je pense que le féminisme n'était pas très répandu à l'époque (pléonasme) malgré les romans courtois où la dame commandait. En plus, il me semble pas que Jeanne luttait pour l'émancipation des femmes. Comme un homme, elle faisait passer le bien de la patrie avant tout.
Enfin, bref, ce qui m'impressionne chez Jehanne, c'est qu'elle a réussi à peu près tout ce qui semblait impossible de faire pour une femme à l'époque: déjà rencontrer le roi (et je passe sur la sainte légende selon laquelle elle l'aurait reconnu grâce à ses voix), ensuite se faire confier une armée, revêtir une armure, faire la guerre, libérer Orléans, participer au sacre du roi à Reims, se faire capturer et affronter les meilleurs théologiens de l'époque dans un procès pour sorcellerie.
Tout en étant athée, je ne m'étonne pas qu'on ait fait de cette femme une sainte. Après, je passe sur tous les détails merveilleux catholiques comme les voix et les miracles. Et je vous épargnerai les différents détails sur les polémiques à propos de cette histoire: Jeanne d'Arc a-t-elle vraiment existé? Agissait-elle toute seule ou était-elle commandée? Étais-ce un homme (mais ça j'aurais de la peine à l'imaginer)? Est-elle vraiment morte sur le bûcher? Autant de questions passionnantes auxquelles je ne répondrais pas mais si vous aimez lire vous pouvez toujours consulter ces deux opuscules qui ont le mérite de décrire deux thèses opposées sur la vie de Jeanne d'Arc:
Jeanne d'Arc de Colette Beaune: un livre écrit par une spécialiste du personnage et qui défend l'histoire officielle.
L'Affaire Jeanne d'Arc de Marcel Gay et Roger Senzig: au contraire du précédent, ce livre défend la thèse du complot (parfois un peu trop) mais a le mérite d'apporter des arguments assez convaincants pour la néophyte que je suis.

Alors, Jehanne d'Arc folle mystique ou génie? En tout cas, le fait qu'elle ait réussi à se mettre à dos une grande partie du monde connu de l'époque ne peut qu’entraîner mon admiration.

dimanche 5 mai 2013

Chercher l'inspiration

Encore un post sur mon projet de réécriture du conte La Petite sirène. Ces derniers jours, j'ai eu du temps libre et je ne l'ai pas passé qu'à glander. J'ai réfléchi aux décors après avoir pensé au personnage principal (je sais ça n'a aucun ordre mais je fonctionne comme ça). Bon, il faut savoir que j'ai assez de mal à dessiner des paysages et des arrières-plans à cause des mon absence presque totale de notion de perspective.
Alors, j'ai commencé par les décors sous-marins. Je dois dire que la mer me fascine depuis que je suis toute petite dans un étrange mélange d'amour et de répulsion (j'avais peur que les crabes me pincent!) Je suis du genre à tout le temps traîner dans les aquariums, en passant, je vous conseille celui de La Rochelle très bien si vous n'effectuez pas la visite avec des enfants braillards qui détruisent toute l'impression de calme sous-marin. Il faut rajouter que je n'ai jamais fait de plongée, étant donné qu'à Paris les bons spots sont plutôt rares, donc c'est le seul moyen (avec les docus Arte) de voir comment c'est vraiment là-dessous.
Ce que j'aime dans les décors sous-marins, c'est que l'impression de profondeur n'existe pas, je veux dire, sous l'eau on y voit jusqu'à disons cinq mètres, sauf quand elle est très très claire. Mais en tout cas, il n'y a pas de ligne d'horizon comme au dessus de la surface, donc pas de perspective véritable. Voilà pourquoi, j'adore.
Et ce que je veux dessiner ce n'est pas l'eau claire, les coraux, etc...C'est trop difficile.Je pense à de la végétation des mers tempérées comme l'Atlantique et le Pacifique nord, encore qu'avec les courants marins cela doit varier entre ces deux zones. Donc cette végétation, est composée principalement d'algues plus ou moins grandes. Et je m'arrête là pour les notions vaguement scientifiques. Parce qu'après j'ai dessiné à ma guise sans chercher des modèles dans mon Encyclopédie de la végétation aquatique que je n'ai pas et qui n'existe pas et qu'il serait bien de créer.
Idée pour une encyclopédie imaginaire des algues
Enfin, bref, je suis partie en free-style, j'ai mélangé toutes les couleurs. 
Pour ces recherches graphiques, je dois ajouter que j'ai été influencé par le film de Frédéric Back, Le Fleuve aux grandes eaux, qui retrace l'histoire du Saint-Laurent. Les parties sous-marines du début sont de toute beauté, le reste aussi d'ailleurs. 

 Et un dernier pour la route:



Bon, je sais, vous me direz "ce ne sont que des parties du décors" et je vous répondrai que le reste du décor sous-marin sera constitué de bleu plus ou moins vert et plus ou moins dégradé.

samedi 4 mai 2013

Etre connectée

Victoire!!
Après moultes péripéties informatiques et téléphoniques dont je vous épargnerais les détails, ma box internet a décidé de fonctionner!
Jeune anglaise apprenant la victoire de Trafalgar (image d'archive)
 
Maintenant, je peux attendre en toute sérénité la chaise de poste qui m’emmènera à Amsterdam dans quelques jours (en fait, je prends le train, ça va plus vite).

Et maintenant, une page d'information:
Si en juillet vous avez l'occasion de vous rendre à la Japan Expo, formidable vivier de jeunes (ou moins jeunes) vaguement intéressés par la culture japonaise, ne manquez pas de fendre la foule pour vous dirigez vers le stand de l'association Walking Art qui récolte des fonds pour les sinistrés du tsunami du 11 mars. Chaque année, cette association organise un concours destiné aux jeunes artistes amateurs ou pro intitulé "Koko to asoko". J'ai eu l'honneur de participer l'année dernière avec cette oeuvre:
Le thème était "armoiries japonaises". Ce dessin a eu la chance de recevoir le prix du jury, ce qui m'a non seulement flattée mais également permis de recevoir plein de chouettes cadeaux. Je vous laisse apprécier:
En pleine immersion à la Japan Expo, je reçoit les fruits de mon dur labeur.

 Et surtout, plus grand honneur encore, c'est pour cela que j'en parle ici presque un an après, cette oeuvre sera à nouveau exposée cette année mais dans la galerie des artistes professionnels. Vous dire que cela me fait plaisir est un euphémisme. Elle sera également mise en vente et la plus grande partie des bénéfices ira au profit de l'association.
A ce stade, j'étais déjà très contente mais il y a quelques jours Walking art m'a recontactée pour me dire qu'ils comptaient faire des produits dérivés à partir des travaux des artistes pro. Et mon dessin en fait partie!! Apparemment, ils vont en faire des badges ou des magnets. A ce stade, bien que n'en sachant pas plus, je suis ivre de plaisir et je sais déjà que je vais moi-même acheter plusieurs de ces petits trucs, ce n'est pas tous les jours qu'on fait des magnets avec mes aquarelles.
En tout cas, je vais tenir au courant ici, tous ceux que ça intéresse.

jeudi 2 mai 2013

Partir en vacances

Ceci est mon dernier post avant une semaine. Ce soir je pars en vacances et donc je n'aurai plus accès à l'ordinateur du bureau (je suis démasquée). En effet, il faut savoir que chez moi, je n'ai pas accès à internet!!! Là je trouve qu'une musique de game over genre mortal combat ("FATALITY") serait des plus appropriées. Mais je m'égare, jusqu'à il y a deux semaines j'était l'heureuse propriétaire d'une box parfois défaillante mais me distribuant la connexion internet dont j'avais besoin. Malheureusement, le pauvre appareil exténue a trépassé sous la pression et son successeur n'arrive pas à se connecter au réseau. Il faut dire que j'habite à la campagne (au sud de Paris, mais à la campagne). Enfin, bref, voilà c'était une dernière note pour vous dire que la semaine prochaine je ne suis pas là, je suis aux Pays-Bas!
Voilà comment j'imagine Amsterdam, je vous dirai dans une semaine si la réalité correspond à mes élucubrations fantasques. En tout cas, une fois arrivée là-bas, je compte bien me rouler goulûment dans un champ de tulipes afin d'oublier tous mes soucis.
A la semaine prochaine! Pays-Bas, me voilà!

PS: Je ne compte pas me rendre dans les coffee-shop autrement que pour y prendre un café.

S’entraîner à dessiner un personnage

Parfois, je me lance dans des projets comme ça. Il faut savoir que j'adore les contes de fée (sauf ceux de Perrault qui me rebutent). Ce sont de formidables réservoir à histoire, même si les scénaristes d'Hollywood et Disney ont un peu pourri le truc. Enfin, bref tout ça pour dire que je me suis lancée dans ma propre adaptation de conte de fée. Et le conte choisi sera La Petite sirène sans surprise, ça a toujours été mon conte préféré (dans la version soft) et mon Disney préféré aussi, bien que j'ai souvent eu envie de coller des baffes à Ariel qui était vraiment trop conne de vouloir aller sur terre pour plaire à ce bellâtre d'Eric ("Oh, vous allez tomber!", oui je connais les dialogues par cœur) alors qu'être une sirène ça a l'air trop cool, à part quelques problèmes intimes auxquels personne a pensé chez Disney.
Je veux réécrire le conte (oui, c'est pas la modestie qui m'étouffe) mais en inversé. Et pour l'instant, c'est tout! Mais j'ai quand même commencé à dessiner les personnages, dont l'héroïne, et je vous mets tout ça pèle-mêle:


Bon et ça c'est juste pour le contenu "croustillant", je sais pas du tout comment l'histoire va se dérouler même si, merci Andersen, j'ai une vague idée du scénario.
D'ailleurs, je pense que vous aurez remarqué mon amour immodéré des robes empire. En effet, je suis à la fois fan de contes et de Jane Austen,  c'est à-dire le summum de l'horreur. 
J'adore aussi ce genre de robe car c'est trop marrant à dessiner, j'adore placer les nichons très hauts.

Faire des tampons

Afin de décourager tout de suite les adeptes des mots à double sens, j'annonce tout de suite que cet article traitera des tampons encreurs (ou "stamps" en anglais) et non de l'accessoire d'hygiène féminine connu sous le même nom en français (pour avoir la traduction en anglais, il faudra vous brosser). Nous parlerons sans doute de la fabrication de tempax un autre jour avec force schémas à l'appui.
En plus de ma coupable passion pour le gribouillage et le voyeurisme sur faune et flore, j'éprouve un amour inconsidéré pour les tampons et l'encre.
Dans mon enfance, c'était surtout une activité de collectionneuse, voir les tampons disney qui ont agrémenté toutes mes correspondances, trois lettres, jusqu'à l'âge de huit ans.
Pocahantas!


Maintenant, ceux que je préfère ce sont les tampons gommes, on peut les faire soi-même si l'on est pas trop nul, c'est-à- dire capable de tenir une gouge sans se l'envoyer dans le doigt (je l'ai fait et ça pique un peu). Plein de gens en font et les vendent et c'est toujours intéressant de voir ce que font les autres.
Mon coup de cœur c'est la boutique Talktothesun de Riyo. Elle fait des tampons trop mignons pour toutes les occasions et tous les usages. Sa boutique est sur Etsy.

Et comme je suis sympa et que j'aime bien faire de la pub, je vous mets son lien.
Récemment, je lui ai acheté un petit tampon façon cadre, c'est sympa comme tout à mettre sur les dessins, ça fait portrait.

Récemment, je me suis fait mon propre tampon auto-portrait (je ne garantis pas la ressemblance) et il va super bien dedans:


Enfin, bref, les tampons encreurs c'est marrant. Et c'est encore mieux quand on arrive à les faire soi-même -fierté difficilement dissimulée-.








lundi 29 avril 2013

Voir qu'on a des lecteurs!

A vrai dire, j'avoue que je suis surprise: il semblerait que des gens viennent sur ce blog! D'après les statistiques de Blogger mes lecteurs viennent principalement d'Allemagne, de Russie, des Etats-Unis (et de France). Aujourd'hui, j'ai eu aussi la joie de voir que quelqu'un du Canada est également venu, peut-être Justin Bieber?
Je ne peux rien pour les germanophones et les russes, mais pour les autres: "Thank you."
Bon, je vais aussi éviter d'écrire trop en anglais, je risquerai de révéler mes limites dans cette langue.
Et pour vous récompenser de votre assiduité (je l'espère) je vous colle ici des bons points sous forme de tampon Fernie.

 Quand je dessine pas et que je ne suis pas en train de galérer à écrire mon mémoire sur Maupassant, j'aime assez graver des tampons encreurs.
Voici le modèle original, vu de dos pour préserver son anonymat, non en fait je n'ai pas trouvé de photos de face.

vendredi 26 avril 2013

Retrouver des vieux dessins

Le weekend dernier, il s'est passé un truc incroyable: j'ai fait le ménage chez moi.
Et dans un sac, j'ai retrouvé de vieilles aquarelles (enfin, vieilles, elles datent d'environ un ans). Et pour une fois, j'ai trouvé qu'elles étaient pas si mal. D'habitude, quand je regarde de vieux dessins je m'aperçois qu'il a quelque chose qui ne va pas, que je pensais que c'était trop bien alors qu'en fait c'était nul. D'un autre côté, trouver ses vieilles œuvres plus réussies que celles que vous faites actuellement, c'est aussi un peu inquiétant. Donc, je ne résiste pas au plaisir de vous les montrer (en plus ça me fait gagner du temps pour le prochain post)
J'ai une anecdote à propos de mes dessins: lorsque j'étais ado (et ça ne fait pas si longtemps), j'étais fan de mangas et je dessinais avec ce style. Et toutes les personnes à qui j'ai montré mes dessins à cette époque prenaient toujours les mecs que je dessinais pour des filles. Depuis, j'ai réglé le problème, je ne dessine que des filles. Non c'est faux, mais c'est vrai que mes garçons sont un peu efféminés même si les cours de modèles vivants (graouh!!) m'ont bien fait progresser.
 Ce dessin, je suis presque sûre de l'avoir fait en lisant Au Bonheur des Dames de Zola. Je lis ce livre presque une fois par ans, ça m'aide à prendre du recul quand je vais dans un grand magasin (surtout en période de solde). Je me rends compte à quelque point ça devait être génial le Printemps au XIXe siècle. Il faut dire que j'aime bien le XIXe de manière générale. Sinon, pour le dessin, je suis très consciente que la robe est assez improbable et les couleurs affreuses mais je l'aime bien.
Voici le dessin dont je suis la plus fière. Cette arrogance! En plus, la coiffure ne fait pas trop casque et les couleurs vont bien ensembles. En plus, je tiens à préciser que j'ai dessiné directement à la plume sans avoir décalqué. Donc c'était une improvisation.

jeudi 25 avril 2013

Faire un coup de pub

Aujourd'hui c'est publicité!
Comme je vous l'avais raconté la dernière fois, j'ai été malade la semaine dernière. Donc je suis allée dans une pharmacie. Et là, j'ai vu (ou plutôt j'ai senti) le nouveau parfum de Roger Gallet, Fleur de figuier. Bon, sur le coup ça m'a surtout donné envie de vomir parce que j'étais malade (et quand je suis malade, tous les parfums me filent la nausée) mais il sent plutôt bon (normal). Je vais pas vous ressortir tous les arguments de la pub (fruité, provençal, été, etc.), ils s'en sortent très bien sans qu'on en rajoute. Non moi ce que j'ai surtout aimé, c'est le petit spot publicitaire qu'on peut voir sur facebook. Là, vous allez me dire "Nooon, encore quelqu'un qui croit que la pub c'est de l'art!". Je vous rassure j'ai juste aimé ce spot à cause du style du dessin. Tout est dessiné à l'encre et aquarellé et perso, c'est justement le style de chose que j'aimerais faire (mais je n'en suis pas encore capable).
Vous pouvez faire une réclamation si votre journée ne vous a pas enchanté.


Mais bon, je vous dis tout de suite, je ne compte pas acheter ce parfum: j'en ai déjà plein à finir et on m'en offre toujours (dois-je comprendre quelque chose?). En plus, j'ai comme une sorte de traumatisme avec Roger Gallet. Quand on était petit avec mes frères, mes grands-parents nous offraient uniquement des savons Roger Gallet pour Noël (là encore, je ne sais toujours pas si il y avait un message caché) parce que avec la boite "on peut faire des bateaux dans la baignoire". Imaginez une enfance passée à jouer aux petits bateaux dans la baignoire avec les boites de savon Roger Gallet... 
En plus, c'était vraiment un cadeau inutile, ma mère ne voulait pas qu'on les utilise ces savons de luxe.

Par contre, si vous me demandez si j'ai participé au jeu-concours pour gagner un flacon, je vous répondrai oui mais c'est pas pour moi c'est pour ma maman! (mais je compte bien lui en emprunter)
 

vendredi 19 avril 2013

Ecouter pousser les plantes

Cette fois-ci on peut penser que ça y est, le printemps est là. Les jours sont de plus en plus longs, permettant de sortir du boulot à la lumière réconfortante du soleil. On commence à se découvrir un peu, à prendre des couleurs, espérant ne plus ressembler à un navet avant les ponts du mois de mai.
C'est une période idéale pour peindre. Personnellement, j'adore peindre quand il y a du soleil et qu'il fait (raisonnablement) chaud. Surtout que l'aquarelle sèche plus vite, donc je peux faire plus de choses.
J'aurais pu peindre plein de choses cette semaine, seulement je suis tombée malade juste au moment où le soleil a commencé à aller mieux. Voilà pour ma fragilité congénitale. Pendant tout l'hiver, j'ai tenu bon, au milieu du froid, de la flotte et de la neige qui n'arrêtait pas de revenir tous les quinze jours mais il était dit qu'au moment où le temps se découvrirait, je serai victime d'un méchant virus rageux.
Tout ça pour vous dire que je vous livre ici les derniers dessins réalisés avant la maladie, c'est-à-dire avant que je partage mes journées exclusivement entre le lit et les toilettes (pour des raisons que je vous laisse deviner).
Pour une fois ce sont des dessins de fleurs (inspiration printanière). Je surveilles attentivement l'état de la pivoine dans mon jardin et je reviendrai la semaine prochaine vous parler des développements de cette affaire.
Voici ce à quoi la pivoine ressemblait dimanche dernier (on dirait une salade qui monte)

Et voici la pivoine à laquelle je rêve 

Et pour finir, en exclusivité, un portrait du camélia de la voisine qui énerve tout le voisinage avec ses larges fleurs épanouies:
Mais j'aime beaucoup ses feuilles

PS: En fait, je suis guérie (mais pas par la vue des fleurs)
Tous les commentaires évoquant ma soi-disant vénalité à cause du fait que la pivoine soit ma fleur préférée seront férocement supprimés. Non, mais! C'est ma faute si les chinois pensent que la pivoine est un symbole de richesse? Depuis le temps que j'en crèche une dans mon jardin ça ne m'a pas rapporté un radis!
Et puis si je voulais vraiment être riche je travaillerais au lieu d'écrire ici.

mardi 9 avril 2013

Ecouter un conte


Une fois n’est pas coutume, je vous propose aujourd’hui une illustration inspirée d’un conte. Ce conte correspond au type 879 de la classification Aarne &Thompson (oui, c’est un des rares domaines où j’ai quelques connaissances donc j’en profite), le type dit « la jeune fille et sa plante en pot ». C’est un conte typique du bassin méditerranéen on le retrouve en Italie, en Espagne, au Maroc, en Turquie, etc… Comme cela serait trop long de tout raconter je vous le résume à partir d’une version italienne : Teresina et le pot de basilic.
Il était une fois une fille qui arrosait tous les matins son basilic accroché au balcon. Eh bien, figurez-vous que tous les matins le fils du roi passait sous son balcon à la même heure pour la mater, le coquin.
Jusqu’à ce qu’un jour, sans doute possédé par les conseils d’artdeseduire.com, il lui demande « Teresina, combien de feuilles a ton basilic ? »  Une façon très subtile de s’enquérir de la santé de sa pilosité intime.
Teresina, choquée par une telle entrée en matière, ne trouve comme répartie que la question « Fils de roi, combien d’étoiles à le ciel ? » ce qui me parait un peu faible (à sa place j’aurais bien répondu « Combien de poils à ton pinceau ? » pour rester dans le ton) mais qui ferme le clapet du prince qui s’en va bouder.

Suivent ensuite de nombreuses péripéties que je ne peux résumer ici, retenue par la pudeur imposée à mon sexe. En gros, ils se jouent des tours l’un à l’autre sur le ton du « je-te-déteste-mais-je-t’aime-en-même-temps incluant travestissement, délires scatophiles et coucheries.
 Le prince va par exemple piquer Teresina toute la nuit avec son aiguille pour l’empêcher de dormir. Là, si vous ne voyez aucune métaphore, la psychologie et les études de Lettres vous sont fermées à jamais. Teresina pour se venger se déguise en grande faucheuse et va faire peur au prince qui en souille ses draps de soie. Son honneur mis en péril, celui-ci décide de sévir et … demande Teresina en mariage. C’est la pire punition qu’il ait pu trouver.
Comme il est pété de thunes et pas du tout suspect, la famille de Teresina dit oui et notre héroïne sent que la nuit de noces va réserver bien des surprises.
Les deux personnages sont laissés seuls dans la chambre et le prince rappelle à Teresina déjà couchée dans le lit toutes ses erreurs : mauvaise réplique du début, travestissement, déguisement inapproprié, manque de pudeur (elle est sortie seule dans la rue ), etc.… Et lui annonce qu’à la suite de tous ces méfaits il a décidé de la tuer. Et il lui coupe la tête. Et là, il s’aperçoit qu’en fait il l’aimait  (ça a mis du temps à sortir) et s’apprête donc à se suicider pour la rejoindre dans l’au-delà. Mais à cet instant surgit le véritable cliffhanger du conte : Teresina n’est pas morte, connaissant les intentions meurtrières de son époux, elle avait placé un mannequin à son effigie dans le lit. Ce qui veut dire que le prince est non seulement con, lourd et trouillard mais aussi complètement miro.
Elle l’empêche de se suicider et ensembles ils décident de s’aimer pour la vie comme 98,8% des personnages de conte.
Fin.







Je sens que ma version du conte a encore besoin d'être améliorée et que ma Teresina ressemble à une représentation de la Vierge Marie (avec un pot de basilic à la place Jésus).